Il est difficile d’être un prodige de la guitare et de se faire connaître comme soliste. Voilà tout le défi de Luke Bowman, jeune guitariste anglais.
Bien jouer d’un instrument est une chose mais être créatif avec en est une autre. Lorsqu’en plus on choisit la musique instrumentale, cela devient plus difficile, à moins d’être un génie comme un Satriani, un Vai…. Après avoir écumé les scènes pendant 10 ans, Luke Bowman a monté son propre groupe pour une véritable carrière solo dans un registre difficile : Le Blues Rock.
Le premier album, baptisé Never Enough est donc totalement instrumental et mèle blues, rock et même des influences plus Jazz et Bossa Nova. 7 titres (en vente pour 5 euros) le composent et sont en écoute sur le site du musicien : lukebowman.co.uk. Il y est accompagné par Daniel Thomas (également producteur) et Kerim Gunes et le moins que l’on puisse dire est que ce trio donne un sacré groove. Pas trop d’esbrouffe comme on rencontre trop souvent dans ce genre mais un style sobre et efficace. Des titres aussi variés qui lorgnent même carrément vers le hard rock avec l’électrique Shifting Sands. Tout cela augure d’un sacré potentiel mais le genre instrumental a du mal à sortir de la confidentialité. A moins d’un single….
Iceman